Mont Argentario et Îles

Le Mont Argentario, Mont d’Argent, en origine il était très probablement une île. Par la suite, on le connecta à la côte de la Mer Tyrrhénienne par le tombolo de Giannella, qui s’est formé grâce à l’ensemble des détritus transportés par les fleuves et les courants marins.

Le premier établissement humain à l’Argentario se présente dans une époque extrêmement éloignée, une certitude attestée par nombreux restes archéologiques retrouvés dans la Grotta degli Stretti, Grotte des Étroits, et dans la Cala dei Santi, la crique des Saints. Grâce à sa position géographique au milieu de la Mer Tyrrhénienne, le Mont Argentario fut considéré par les navigateurs un abordage sûr. D’extraordinaire valeur stratégique, le promontoire fut enrichi par les tours de repérage et de signalisations pour résoudre le danger d’incursions marines, comme celle du pirate dit Barbarossa, Barberousse, qui mis en sac le bourg de Porto Ercole en 1544.  Les premières œuvres défensives remontent à l’âge de Bronze, mais le vrai système défensif remonte au XVème siècle sous la domination de la République de Sienne. Toutefois on attribue le mérite aux espagnoles pour avoir transformé le Mont Argentario en une puissante machine de guerre avec un formidable complexe de fortifications de qualité, supérieure à tous ceux en Toscane. Voilà l’État des Présides, qui comprend Orbetello, Porto Ercole, Porto Santo Stefano et Talamone, auxquels s’ajoute la place forte de Porto Longone dans l’île d’Elba. Promontoire entièrement montueux et caractérisé par des hautes côtes rocheuses, il est densément couvert par le maquis méditerrané qui s’alterne aux cultures d’olives, des vignes et d’arbres à fruits. D’extraordinaire beauté la Strada Panoramica, la Rue Panoramique, qui côtoie la portion de l’Argentario en donnant sur la mer, cela lie les deux centres-villes de Porto Ercole et de Santo Stefano, même si maintenant une interruption empêche de la parcourir entièrement à vélo. En admirant l‘incroyable panorama, on peut entrevoir vers la mer les restes d’une série de tours côtières et on peut accéder à pied aux remarquables et sauvages calette, petites criques, de l’Argentario.

 

PORT SAINT STEFANO

Foto di Alessandro Amadio

C’est une localité touristique très fameuse, c’est le chef-lieu du conseil communal. Le port est divisé en deux : le nouveau port et l’ancien port, de plus Porto Santo Stefano est le cœur des activités touristiques et de la pêche. Ici débarquent les ferry-boats qui connectent le promontoire avec les îles de Giannutri et du Giglio. L’activité des chantiers navals est également important. Porto Santo Stefano est aussi la maison de l’Aquarium Méditerrané de l’Argentario.

 

PORT ERCOLE

Foto di Alessandro Amadio

Porto Ercole est un fascinant bourg marinier sur la côte orientale de l’Argentario et un port touristique équipé. Le bourg se penche sur une baie dominée par les majestueuses forteresses espagnoles. Dans la proche Cala Galera, crique Galera, ici beaucoup d’embarcations chaque année s’accostent attirées par les efficientes structures et ses services offerts par ce port exclusif.

En parcourant la route qui mène de Porto Santo Stefano à Orbetello, après la pointe des détroits, nous trouvons sur la droite, bien indiquée par la signalisation, la route provinciale qui nous permet d’atteindre le sommet du Monte Argentario. À 273 mètres, nous trouvons le couvent des Pères Passionnistes, déjà de la place, vous pouvez admirer le magnifique panorama. Le couvent, immergé dans une végétation luxuriante, fut construit à la fin du XVIIIe siècle par la volonté de saint Paul de la Croix. Les Pères Passionnistes diffusent la mémoire de la Passion du Christ, vivent en communauté et font une vie d’étude, de prière et d’activité missionnaire. Le complexe se compose d’une partie conventuelle et de l’église. Cette dernière est de style du XVIIIe siècle, avec une façade néoclassique et décorée intérieurement avec des stucs de style baroque. Il conserve de nombreuses reliques de saint Paul et quelques œuvres importantes. Actuellement, le couvent est un lieu de paix, de tranquillité et de grande suggestion. Le 12 décembre 2000, à la surprise et au milieu de l’étonnement et de l’émotion des moines présents, il s’arrêta pour prier dans la petite chapelle du couvent le Pape Jean-Paul II. En reprenant la voiture et en continuant la montée, laissant ainsi derrière le couvent, on arrive au sommet de l’Argentario, appelée Punta Telegrafo, à 645 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le spectacle panoramique est à couper le souffle, on peut admirer les îles de Giglio, l’île de Giannutri et dans des conditions de ciel particulièrement serein même l’île de Montecristo.

 

L’ÎLE DE GIGLIO

Après l’île d’Elbe, c’est la deuxième plus grande île de l’archipel toscan, avec une surface de 21,2 km². L’île de Giglio (L’île du Lis) est incluse dans la province de Grosseto et est une commune à lui-même avec Giannutri. L’île est distribuée dans les trois petits centres habités : Giglio Castello (la partie du château), l’ancienne ville médiévale siège de la mairie, caractérisée par des ruelles escarpées entourées de murs qui termine dans l’imposante Rocca Pisana (Forteresse Pisane) ; Giglio Porto, le port insulaire et le hameau de Giglio Campese qui donne à l’ouest sur la plus grande plage de l’île. L’embarquement de ligne est de Porto Santo Stefano.

 

L’ÎLE DE GIANNUTRI

Giannutri est la plus méridionale des îles toscanes et émerge des eaux de la mer Tyrrhénienne comme un croissant de lune de calcaire blanc. Au long des 11 kilomètres de côte prédominent des falaises rocheuses où s’ouvrent des grottes et des fissures issues de l’action du vent. Les seuls points d’arrivée à l’île sont Cala Spalmatoio, crique Spalmatoio, et Cala Maestra, Crique Maîtresse, qui ont deux petites plages de galets. Tout autour de magnifiques fonds riches en biodiversité où les dauphins et les baleines nagent fréquemment. Il n’y a pas d’eau de source et les quelques habitations présentes se trouvent autour du port et dispersées dans le maquis. Le charme de la nature prend cependant le dessus sur le visiteur et les randonneurs passionnés peuvent déguster des paysages enchanteurs en parcourant les différents sentiers qui se croisent avec le long des contreforts vers Monte Mario, Mont Mario, et Poggio Capel Rosso, Coteau Capel Rosso. L’île conserve les restes de la Villa Romana, de la puissante famille des Domizi Enobarbi. Giannutri est presque exclusivement privée et habitée en période estivale ; les services et les établissements publics sont presque inexistants. L’embarquement de ligne est de Porto Santo Stefano et du Giglio.

 

 

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